Quelles sont les meilleures ressources pour investir par soi-même?
Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 10 mai 2023On peut lire l'article ici.Avec la pandémie, des milliers de personnes se sont improvisées investisseurs autonomes. Mais une minorité d’entre elles connaîtra le succès.Depuis l’arrivée de la COVID-19, les courtiers à escompte et les «fintech» ont recruté des dizaines de milliers de nouveaux clients, qui avaient soudainement plus de temps à consacrer aux placements de leurs comptes REER et CELI.Mais devenir investisseur autonome ne s’improvise pas (j’en parle en long et en large dans mon guide Le courtage en ligne). Et à voir le nombre de gens qui se sont précipités sur les cryptomonnaies ou les jetons non fongibles (NFT), ça augure mal.D’autant plus que, selon la firme Dalbar, les rendements des 6,5 millions d’investisseurs individuels canadiens sont systématiquement entre 3 et 5 points de pourcentage en deçà de ceux des indices boursiers. Rassurez-vous, la très grande majorité des gestionnaires de fonds communs de placement arrivent difficilement à battre leur indice de référence, année après année.Si les pros en arrachent, imaginez les amateurs!Alors, avant de faire un Gordon Gekko de vous-même, certaines notions de base s’imposent:
- il faut savoir maîtriser ses émotions et connaître sa tolérance personnelle au risque;
- on doit éviter de se laisser influencer par ce que les investisseurs aguerris appellent le «bruit ambiant»: les médias, les rumeurs, les crises, l’effet de troupeau (les soubresauts des marchés financiers) ;
- il est nécessaire de maîtriser les notions de base en matière d’économie et d’investissement;
- il faut continuellement s’éduquer et lire sur les placements ; consacrer au moins une heure par semaine à son portefeuille.
Ressources disponiblesConcrètement, les investisseurs individuels ont accès à des nombreuses ressources en ligne, la plupart du temps gratuites, comme les tutoriels et les rapports de recherche offerts par les courtiers à escompte.Ils doivent aussi consulter régulièrement des publications financières (Wall Street Journal, Forbes, Bloomberg, The Economist) et certains sites web (Morningstar, MarketWatch, Motley Fool, Investopedia, Business Insider, Hardbacon, The Street, Stockhouse, ValueLine). Oui, il faut malheureusement comprendre l’anglais.Mais ça ne suffit pas. Car tout bon investisseur autonome qui se respecte doit lire au moins quelques ouvrages de base en matière de placements (voir tableau ci-dessous). Et suivre des cours, notamment ceux de Bourstad.ca ou de L’Actif.net.Apprendre par l’exempleEnfin, il existe les clubs d’investissements parrainés par l’Actif.net, où vous faites partie d’un groupe d’investisseurs qui bénéficient d’un encadrement pédagogique et d’un véritable portefeuille commun de placements. Si les sommes investies sont modestes, les risques, les gains et pertes potentiels sont à l’avenant. Mais le partage d’expériences fait une méchante différence!DES LIVRES INCONTOURNABLES