Nicolas Pelletier fait toute une scène!
Publié sur le site web du Réseau M, 12 mars 2019On peut lire l'article ici.
Nicolas Pelletier a mis sur pied une firme de génie-conseil en équipement scénographique pour le cinéma, le théâtre, les festivals et les firmes de divertissement. Depuis son lancement, en août 2016, ça ne dérougit pas.
« On s’assure que les équipements sont sécuritaires pour le public et les utilisateurs, explique l’ingénieur. Après avoir travaillé pour une entreprise de décors de spectacles, j’ai eu la piqûre. Je me suis lancé en affaires et je ne l’ai jamais regretté. Car il y avait un manque dans l’industrie. En génie, il y a peu de joueurs qui desservent l’industrie du spectacle. Ils ne suffisent pas à la demande et la qualité du service en souffre. »Nicolas Pelletier a eu du flair. Depuis, son carnet de commandes inclut des noms comme le Cirque du Soleil, Franco Dragone à Dubaï, Juste pour Rire, Montréal Complètement Cirque, le Grands ballets canadiens, le Cirque Alfonse et le Cabaret de cirque Le Monastère, un OSBL organisateur d’événements circassiens.Découvrez d'autres entrepreneurs de la Mission France 2019 :Isabelle Meilleur met de la pressionMirka Boudreault vise la planèteÉric Dionne utilise l’intelligence artificielle pour gérer des immeublesQuand des artistes se considèrent aussi entrepreneurs« Il n’y a pas de temps morts dans notre industrie, poursuit-il. La période la plus occupée, c’est le printemps, car plusieurs festivals préparent leur programmation estivale. L’hiver, nous travaillons sur les installations permanentes dans les théâtres et les salles de spectacles. »Nicolas Pelletier a imaginé un modèle d’affaires extrêmement souple : « L’entreprise ne compte aucun employé permanent, dit-il. Tous nos ingénieurs sont travailleurs autonomes. Je les sélectionne en fonction de la nature de leur mandat. Certains sont des spécialistes de structures en acier, d’autres en bois, d’autres ont une expertise dans les fondations de béton… On touche ainsi à tous les domaines. »
Comme une thérapie
Nicolas Pelletier a commencé le mentorat il y a quinze mois. « J’avais assisté à une conférence sur le sujet il y a très longtemps, dit-il. Je me suis dit que je me mettrais toutes les chances de mon côté et j’ai plongé. Je ne le regrette pas! »« C’est comme une sorte de thérapie, poursuit-il. On parle de nos problèmes, on découvre d’autres points de vue. Mon mentor vient de l’industrie de l’image de marque et de la commercialisation; il a une tout autre perspective que moi du monde des affaires. Et c’est tant mieux. »« Le mentorat m’a avant tout apporté du bien-être et du confort, ajoute-t-il. En affaires, on se rend rapidement compte qu’on est tout seul. Mais quand on échange avec des gens qui ont vécu la même chose, on prend de la distance et on réévalue notre situation, pour repartir sur une perspective nouvelle. On garde la motivation. »
Un gros marché
Nicolas Pelletier s’est inscrit à la Mission France, car il voit l’Hexagone comme un très gros marché potentiel. « Il s’y passe beaucoup d’événements, et les organisateurs, en général, ont des budgets importants. J’aimerais y offrir les mêmes services. D’autant plus que notre modèle d’affaires est justement basé sur les expertises à distance. Nous n’avons jamais été à Dubaï, ce qui ne nous a pas empêchés de travailler au spectacle de M. Dragone. Cette mission me permettra de comprendre le fonctionnement de l’industrie en France. Je suis très enthousiaste d’en faire partie! »Découvrez son entreprise : www.mon-ingenieur.caCet article est une collaboration de Stéphane Desjardins.