Montréal une des villes les plus abordables au monde

Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 24 novembre 2017On peut lire l'article ici.

La firme Nestpick, basée à Berlin, vient de publier son indice mondial des appartements meublés à louer. Montréal y figure comme une des villes les plus abordables de la planète.
En fait, l’indice tient compte du marché locatif et du taux de change, mais classe les villes également en fonction des coûts pour meubler ce même logement. Il s’adresse aux travailleurs étrangers et aux firmes qui envoient des expatriés un peu partout dans le monde.
Montréal se classe donc en 80e position avec un loyer moyen de 508 $ US. Nestpick estime que, pour pouvoir se loger à Montréal, un travailleur doit afficher un revenu mensuel de 1751 $ US. Et il devra débourser 1335 $ US pour meubler son appartement (excluant les électros), une dépense qu’il récupérera en 50 mois.
San Francisco au sommet
En comparaison, un travailleur qui s’installe à San Francisco (la ville la plus chère) devra débourser 2360 $ US par mois et avoir un revenu mensuel de 8136 $ US pour joindre les deux bouts. New York, Boston, Hong Kong, Washington, DC, Londres, Sydney, Genève, Los Angeles et Singapour sont les villes les plus dispendieuses au monde pour se loger.
Vancouver est en 44e position, Toronto en 50e, Calgary en 54e, Ottawa en 66e, toutes plus chères que Marseille, Séoul, Lisbonne, Cologne, Naples ou Varsovie. Vancouver est plus chère que Rome, Berlin, Las Vegas, Lyon ou Beijing.
Nestpick s’est basée sur un appartement de 420 pieds carrés, assez pour loger convenablement une personne seule selon la norme de l’Autorité du logement du Grand Londres. Une norme à mi-chemin entre les plus vastes appartements nord-américains et les minuscules pied-à-terre asiatiques. Pour meubler l’appartement, la firme a dressé une liste d’une dizaine de meubles achetés chez IKEA, un détaillant considéré « universel ».
L’indice tient compte du marché locatif de la ville et sa banlieue immédiate. Selon l’indice, Montréal se classe à 41 % sous la moyenne mondiale.
Précédent
Précédent

L’étiquette «Québec» favorise l’achat de produits d’ici

Suivant
Suivant

10 conseils pour survivre aux Vendredi fou et Cyber lundi