Savez-vous combien vous coûte vraiment votre auto?

Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 6 mars 2023On peut lire l'article ici.Savez-vous réellement combien vous coûte votre voiture ? Cette question a une influence capitale sur votre budget.Pour le savoir, Jalon, un groupe d’experts en mobilité durable, offre maintenant un questionnaire en ligne (qu’on peut remplir ici).«On ne se pose généralement pas trop de questions envers notre attachement à la voiture», explique Véronique Lorrain, conseillère en mobilité durable chez Jalon. On est confortables «dans nos vieilles pantoufles», en quelque sorte.«Or, c’est quand survient un changement de vie, un déménagement, un nouvel emploi, un bébé, qu’il faut remettre en question ses habitudes de transport», poursuit Mme Lorrain.Plus que la bouffe!Pourquoi remettre notre bagnole en question?Au-delà des préoccupations environnementales, la voiture affecte massivement la santé financière des ménages québécois.Car les transports constituent leur deuxième poste de dépense (18,4 %) derrière le logement (26,6 %), mais devant l’alimentation (16,2 %) : 90 % de l’argent consacré au transport va à la voiture.«On dépense davantage pour notre char que pour se nourrir», souligne Mme Lorrain.Pas logiqueLe problème avec la voiture, c’est qu’elle se justifie mal d’un point de vue financier, car les chercheurs démontrent qu’elle est stationnée en moyenne 95 % du temps.Or, Jalon estime que le coût annuel moyen d’une voiture est de 9 500 $ (incluant le financement, l’entretien, l’assurance et la dépréciation).Pour CAA-Québec, cette moyenne dépasse les 10 000 dollars (l’organisme offre un calculateur à ce sujet, adapté à chaque modèle de véhicule sur le marché).Trouvez-vous cela logique que l’on consacre 20 % du fric que l’on gagne à la sueur de notre front à un bien qui sert 5 % du temps?Incontournable?Mais une très grande proportion de Québécois répondent invariablement qu’ils ne peuvent pas se passer d’une voiture. Une majorité habite loin des quartiers centraux des grandes villes, en banlieue ou en région.Cet argument peut également être remis en question.«Dans bien des petites villes et des banlieues éloignées, les infrastructures cyclables permettent d’aller travailler ou étudier à vélo. C’est le cas à Joliette, où j’ai grandi», explique Mme Lorrain.CONSEILS

  • Déménager près d’une gare de train de banlieue ou d’un arrêt d’autobus permet peut-être de se passer de la deuxième bagnole. L’argent ainsi récupéré paiera la maison plus rapidement, ou permettra de s’acheter une maison plus chère, située plus près de la ville. Vous vous enrichissez ainsi davantage.
  • Vous pouvez choisir un quartier desservi par l’autopartage (Communauto), le vélopartage (BIXI) ou le covoiturage. Louer une auto partagée à l’heure pour faire ses courses coûte moins cher qu’un paiement de char. Et ce n’est pas compliqué...
  • Le coût d’une voiture électrique est très souvent moins élevé (si on la conserve plus de 3 ou 4 ans) que l’équivalent à essence, même si elle est plus chère à l’achat.
  • Pour tous les déplacements de moins de 5 km, le vélo est plus rapide. Et, oui, c’est possible de pédaler l’hiver sans souffrir : je l’ai fait pendant des années. Si des grands-mamans norvégiennes le font, vous aussi, vous le pouvez !
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