Doit-on contracter une assurance titres?
Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 19 mars 2022On peut lire l'article ici.L’assurance titres est-elle superflue ? Ça dépend de la transaction.Le vendeur a l’obligation légale de fournir un titre de propriété exempt de « vices de titres » (voir plus bas). D’autre part, l’assurance titres permet de protéger l’acheteur contre les hypothèques légales lancées par des fournisseurs à qui l’entrepreneur principal ou le promoteur doivent de l’argent.L’assurance titres confirme aussi qu’à la date du contrat, le titre de propriété est garanti. Cette assurance de dommages permet de conclure la transaction sans délai. Si un problème survient, c’est l’assureur qui assume la défense devant les tribunaux.
- L’assurance-titre ne remplace pas le travail du notaire, qui fait un examen approfondi de la chaîne de titres. On peut toujours porter plainte à la Chambre des notaires si le notaire n’a pas fait son travail correctement.
- Quelques jours après avoir été chez le notaire, vérifiez si l’assurance titres est bel et bien en vigueur ; demandez une copie du contrat.
- De la lecture : https://lautorite.qc.ca/grand-public/assurance/assurance-habitation/assurance-de-titres • https://mtiiac-acahtc.ca/fr/assurance-titres/#benefits
EXEMPLES DE CE QUE COUVRE L’ASSURANCE-TITRES
- Empiétement d’une bâtisse dans une servitude
- Anciennes hypothèques non radiées
- Erreurs d’arpentage
- Discordance des limites de la propriété
- Balcon ou fenêtre illégale
- Règlement municipal non respecté
- Travaux non conformes
- Taxes ou droits de succession non réglés
- Construction sans permis
- Fraude immobilière (transfert de titre à votre insu)