Comment faire un peu d’argent à la faveur d’un déménagement

Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 29 juin 2021On peut lire l'article ici.Vous avez beaucoup d’objets qui traînent dans des boîtes. Vendez-les sur Kijiji, Marketplace, eBay ou par une vente trottoir ! Vous pourriez payer votre déménagement.Vous croyez que j’exagère ? Un sondage publié par Kijiji le mois dernier révèle que les Québécois possèdent en moyenne 545 $ d’articles inutilisés. Pire : selon le sondage Kijiji, un Québécois sur cinq a en sa possession des boîtes qu’il n’a même pas ouvertes depuis son dernier déménagement !Il y a quelques années, j’écrivais dans cette chronique que ces objets qui accumulent la poussière représentent souvent une mine d’or. Certaines personnes achètent une bébelle neuve parce qu’ils sont découragés d’aller fouiller dans leur fatras pour retrouver ce gugusse qui ne sert qu’une fois tous les trois ans. En fait, une bonne part d’entre nous ignorent la valeur de ces objets. Les Québécois possèdent en moyenne cinq de ces boîtes jamais ouvertes depuis leur dernier déménagement. Vous pensez que cette information est anecdotique ? Ces objets ainsi oubliés pourraient remplir un garde-robe complet pour la moitié (47 %) des gens concernés.

  • Écoutez l'entrevue de Véronique Laflamme du FRAPRU au micro de Danny St Pierre sur QUB radio:

De l’argent qui dortVous croyez que ce phénomène concerne une minorité ? Un Québécois sur deux (45 %) n’a pas ouvert au moins une boîte depuis son dernier déménagement. Et ce sont les millénariaux (18-34 ans) qui sont les plus surreprésentés (26 %), une génération qui a fait siens la lutte au gaspillage et le respect de l’environnement.Ce qui dort aujourd’hui dans les cartons oubliés des Québécois : articles de maison ou de cuisine, vaisselle, livres, bébelles de déco, objets d’art, vêtements, souliers, bijoux, souvenirs, collections de timbres, antiquités... J’applique depuis des décennies un principe de vie qui m’a rapporté des milliers de dollars : si ça n’a pas servi depuis un an, je le vends ou je le donne. Vous croyez que c’est un peu extrême ? Je ne me suis jamais ennuyé d’un objet qui a ainsi pris le bord... Car c’est du fric qui dort sur les tablettes et qui sert à améliorer ma qualité de vie ou... à boucler mon budget sans déficit. N’oubliez pas que la clientèle abonde pour vos cossins : l’économie de seconde main représente 1,23 % du PIB canadien, soit environ une trentaine de milliards de dollars. Chaque année, près de 85 % des Canadiens échangent ainsi près de 2 milliards d’objets. Et ces chiffres sont en croissance depuis des années.

CONSEILS

  • Vous vendez sur Kijiji, Marketplace (Facebook) ou eBay ? Faites une recherche d’articles similaires et fixez votre prix en conséquence (égal ou 5 % plus bas qu’un article similaire)... après les frais de livraison.
  • Fixez un prix super attrayant. Vous pleurez parce qu’il représente une aubaine de 60 % sur ce que vous avez payé neuf ? Rappelez-vous que le cossin ne sert jamais et qu’il représente de beaux dollars dans vos poches.
  • Affichez vos articles à vendre dans les médias sociaux ou le babillard de votre employeur pour rejoindre votre entourage élargi.
  • Certaines municipalités exigent un permis pour organiser une vente trottoir.
  • Pour votre sécurité, faites la transaction en présence de témoins ou dans un endroit public.
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