COVID-19: Snowbirds et voyageurs à l’étranger vont manquer d’assurance

Publié dans le Journal de Montréal, 31 mars 2020On peut lire l'article ici.De nombreux Québécois séjournant à l’étranger tardent ou refusent de revenir. Ils risquent gros.• À lire aussi: COVID-19: Des snowbirds québécois préfèrent rester au soleil• À lire aussi: Opération «snowbirds» à la frontière• À lire aussi: COVID-19: des assureurs restreignent la couverture des snowbirdsCertains affirment n’avoir aucun domicile fixe au Québec ou habiter dans des campings qui n’ont pas encore ouvert leurs portes, ce qui complique leur retour. Ils préfèrent s’isoler au chaud plutôt que de fréquenter haltes routières et stations d’essence sur le chemin du retour, rapportait Le Journal dimanche dernier.Dans la foulée de la pandémie de Covid-19, Ottawa publiait, le 13 mars, un avis incitant les Canadiens à éviter tout voyage non essentiel à l’étranger, peu importe le pays. Le lendemain, le premier ministre Legault invitait tous les Québécois situés à l’étranger de revenir dans les meilleurs délais.Le même jour, plusieurs assureurs ont écrit à leurs clients pour leur annoncer qu’ils avaient jusqu’au 23 mars pour rentrer au pays, date à laquelle leur couverture n’étant plus maintenue. Johnson (qui offre le très populaire produit Medoc) et SSQ font partie du lot.D’autres assureurs n’imposent toutefois pas de date limite de retour, comme Desjardins, Croix-Bleue, La Capitale ou CAA-Québec.Revenez quand mêmeTous les assureurs pressent toutefois leurs clients pour qu’ils reviennent dès que possible. Certains confirment que le rapatriement médical d’urgence ou l’hospitalisation est désormais impossible ou le sera bientôt dans certaines régions, notamment en Floride. Car le nombre d’hospitalisations liées à la Covid-19 explose.Si un assuré tarde ou refuse de revenir, il doit communiquer avec son assureur. Certains accordent une prolongation de couverture au-delà de la date prévue initialement au contrat, typiquement d’une quinzaine de jours. Mais l’assuré devra produire des preuves écrites qu’il ne pouvait partir à la date prévue (reçus d’hébergement ou de nourriture, captures-écrans confirmant l’annulation ou le report d’un vol, photo du panneau à l’aéroport, etc.).Évidemment, si vous avez acheté un voyage après le 13 mars, il est pratiquement impossible d’obtenir de l’assurance.Plus de 700 000 Québécois passent au moins trois mois d’hiver en Floride. Des milliers d’autres séjournent aussi ailleurs dans le sud des États-Unis et au Mexique, ainsi que dans certains pays d’Amérique Latine, des Caraïbes, d’Europe et d’Asie.

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