Économisez en remplaçant votre poêle ou votre foyer

Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 30 octobre 2019On peut lire l'article ici.Avec les nouvelles normes antipollution, le Québec connaît une vague de remplacement de poêles et de foyers au bois. Mais, surtout, les consommateurs économisent.Depuis quelques mois, les ventes de poêles et de foyers explosent au Québec, affirment fabricants et détaillants.Impossible d’avoir des chiffres, mais l’industrie est débordée, car les listes d’attente des installateurs s’étirent sur plusieurs semaines, tant à Montréal qu’à Québec.Si vous achetez aujourd’hui, vous ne pourrez peut-être pas bénéficier de votre nouvel appareil avant janvier.Nouvelle réglementationC’est l’adoption d’une nouvelle réglementation montréalaise sur la qualité de l’air qui est à l’origine du phénomène.En 2011, le Québec avait adopté un règlement imposant la vente d’unités moins polluantes, qui devaient respecter la norme américaine (de l’Environmental Protection Agency - EPA) ou la canadienne (CSA B415.1-10), qui limitait l’émission de particules fines à 4,5 grammes par heure (g/h). Les épisodes de smog de plus en plus sévères et nombreux avaient incité Montréal à bannir poêles et foyers au bois. Mais l’EPA a proposé une nouvelle norme, à 2,5 g/h d’ici mai 2020.Montréal a donc adopté un règlement en conséquence. La métropole serait le seul endroit au monde à étendre l’interdiction aux poêles et foyers existants, d’où la vague de remplacements en cours, explique Marc-Antoine Cantin, porte-parole de SBI, un fabricant de poêles de Saint-Augustin, qui siège depuis une décennie aux comités normatifs de l’industrie.

Dans une chronique précédente, j’ai mentionné cette interdiction sans préciser qu’elle ne s’appliquait pas aux nouveaux modèles moins polluants.De plus, j’avais écrit que Québec et Lévis songeaient à leurs propres interdictions. Elles n’ont pas les pouvoirs de Montréal en matière de qualité de l’air et, avec la nouvelle norme, une interdiction n’est plus envisagée.Des économiesEn plus de réduire de 90 % les émissions, les nouveaux poêles et foyers diminueraient de 33 % les coûts de bois de chauffage, selon Chantal Demers, directrice générale de l’Association des professionnels du chauffage (APC).Le remplacement d’un appareil se détaille entre 3000 $ et 10 000 $, selon le modèle de poêle ou de foyer. Ces coûts comprennent le remplacement du tuyau noir pour le poêle et l’ajout d’un tuyau plus efficace dans la cheminée, pour le foyer. Parfois, il faut refaire la maçonnerie.Ces dernières années, plusieurs Montréalais avaient opté pour les modèles respectant la norme de 4,5 g/h et doivent remplacer à nouveau leur unité.

CONSEILS

  • Certains fabricants ou détaillants offrent un programme de remplacement avec un crédit de 500 $ à la remise de l’ancien appareil, qui est envoyé au recyclage.
  • Si vous choisissez une boutique spécialisée, assurez-vous qu’elle soit membre de l’APC, qui impose de faire des affaires depuis deux ans, d’avoir une couverture en responsabilité civile de 2 millions $ et de détenir une licence de la Régie du bâtiment du Québec (ce qu’exigera probablement votre assureur) pour l’installation et le ramonage.
  • Certains poêles à granules (pellets) comportent un système d’alimentation automatique, ce qui évite de l’alimenter en pleine nuit.
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