Appelez votre assureur si vous emménagez chez votre douce moitié

Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 1 août 2019On peut lire l'article ici.Je l’aime ! Je déménage chez mon conjoint ! Mais avant, j’appelle mon assureur !D’accord, ça ne se passe pas nécessairement comme ça dans la vie. Appeler son assureur n’a rien de romantique, mais faire vie commune a des impacts insoupçonnés sur vos couvertures et, forcément, sur vos finances personnelles.Commençons par l’assurance habitation. Si votre nouvelle flamme débarque chez vous avec ses meubles, il faudra ajuster l’inventaire de vos biens en conséquence. Et surtout, indiquer le propriétaire de chaque objet.Le Bureau d’assurance du Canada offre une grille gratuite pour vous faciliter l’exercice. Chacun peut avoir sa propre grille. Faites le même exercice avec votre colocataire.L’assureur inscrira le nom de votre nouvel amour (ou colocataire) au contrat d’assurance et ajustera les valeurs (et probablement la prime) en conséquence. Notez que les familles reconstituées bouleversent parfois les couvertures en responsabilité civile.En assurance automobile, profitez de la présence de votre nouveau conjoint pour négocier un meilleur tarif en incluant sa voiture, si le renouvellement approche.Assurance et emploiSi votre nouveau conjoint ou coloc est un travailleur autonome à la maison, la valeur de ses outils de travail (mobilier de bureau, ordinateurs et autres technologies) excède peut-être le plafond de la valeur de certains biens assurés, qui est prévu dans les contrats standards en assurance habitation. Vous devrez demander une hausse de cette valeur à votre assureur et, en conséquence, peut-être assumer une légère hausse de la prime.De plus, selon le travail de votre conjoint ou coloc, votre assureur exigera peut-être une hausse de la couverture d’assurance responsabilité. Certains ajoutent un avenant décrivant précisément activités, valeurs et couvertures additionnelles, surtout si ses clients viennent à la maison.Pour l’assurance médicaments, vous (et vos enfants) êtes tenus de souscrire à la couverture de l’employeur de votre conjoint de fait si vous n’avez pas déjà une couverture offerte par votre employeur.Par exemple, avant de déménager avec votre nouveau conjoint, si vous étiez couvert par la RAMQ et que votre conjoint a une couverture offerte par son employeur, vous devez désormais être assuré par son régime. Mais certains régimes collectifs prévoient une période d’attente avant d’admettre les conjoints d’assurés. Votre conjoint devra communiquer avec son employeur. En attendant, votre couverture avec la RAMQ se poursuit. Par contre, vous devez informer le fisc et la RAMQ de la date de votre déménagement.Vous devrez aussi établir le coût de votre couverture (surtout si elle englobe autre chose que les médicaments) et déterminer s’il faudra rembourser cette part à votre conjoint (qui est prélevée de son salaire)...Conseils

  • Si les enfants de votre nouvelle flamme sont en âge de conduire, leur accès à votre voiture personnelle pourrait se traduire par une hausse de prime...
  • Si votre employeur vous offre déjà une assurance collective pour les médicaments, vous n’êtes pas tenu de vous inscrire à celui de votre conjoint.
  • Pour en savoir plus sur l’assurance médicaments, le site de la RAMQ
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