Plus chère votre assurance auto dans votre nouveau quartier?
Publié dans Autofocus.ca, 16 mai 2018On peut lire l'article ici.
Le premier juillet s’en vient! Vous avez trouvé votre appartement ou votre condo de rêve? La maison où vous élèverez vos héritiers? Petit bémol : votre nouveau quartier aura un impact sur vos primes d’assurance.
Quand la géographie compte
Pour pouvoir vous accorder une couverture, les assureurs doivent quantifier le risque que vous représentez. Ils tiennent compte de plusieurs facteurs: véhicule, âge, sexe, dossier de conduite, réclamations passées, utilisation de la voiture (promenade, navettage vers le travail) et dossier de crédit. Tout comme la géographie.Les grands assureurs classent la sinistralité en fonction de TOUS les codes postaux dans les territoires où ils font affaire. Plus il y a de réclamations et plus le coût moyen des réclamations est élevé dans un code postal donné, plus le risque y est élevé. Simple comme bonjour.Évidemment, les territoires fortement urbanisés sont plus à risque que les fonds de campagne. Mais ce n’est pas si simple. Le Plateau Mont-Royal, le centre-ville ou Saint-Roch sont des quartiers considérés comme risqués, parce qu’ils sont très densément peuplés, et la faune urbaine y est parfois… spéciale! Mais certains quartiers excentrés, que vous croyez tranquilles, sont également considérés à risque. Par exemple, les stationnements de grands centres d’achats, spécialement la Place Versailles, ont longtemps été considérés comme des territoires cauchemardesques pour les assureurs. On y trouve une grande quantité de voitures de tous les modèles, abandonnés pendant des heures sous une surveillance relative, qu’on peut voler rapidement par l’autoroute voisine…Autre aspect qui est tenu en compte par les assureurs: le coût des réparations. Il sera plus élevé dans la région métropolitaine (probablement à cause des loyers et taxes municipales élevés payés par les garages et les concessionnaires), mais aussi en région éloignée, où la compétition est moins agressive, où les bons mécaniciens gagnent des salaires élevés (là où c’est le plein emploi, comme sur la Côte-Nord quand les mines embauchaient massivement il y a quelques années) et où ça coûte cher pour y acheminer des pièces. Tous ces facteurs influent sur «le coût moyen d’un sinistre» assumé par l’assureur.
Trois petits conseils – et puis s’en vont
- Magasinez. D’un assureur et d’un courtier à l’autre, parfois la prime peut varier de plus de 500$. J’en ai fait l’expérience! Si votre magasinage a duré deux heures et que vous avez économisé 400$, c’est 200$ l’heure!
- Regroupez toutes vos couvertures (maison, auto, bateau, VTT, etc.) au sein d’un seul assureur. Vous pourrez ainsi bénéficier d’un rabais représentant parfois plusieurs centaines de dollars.
- Plus la franchise à payer en cas de vol ou d’accident pour laquelle vous avez opté est élevée (500$ ou 1000$, au lieu de 50$ ou même 0$), plus petites seront vos primes. Cela dit, rappelez-vous que si un sinistre survient, il vous faudra la payer, cette franchise (le bon vieux «déductible»)…