10 trucs pour louer une voiture pour les vacances
Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 8 juin 2016
On peut lire l'article ici.
Que faut-il prévoir quand on loue une voiture à l’étranger?
Avant de partir, magasinez et réservez le plus tôt possible pour bénéficier de meilleurs prix et peut-être de rabais.
Consultez également les sites Internet de vos cartes de fidélité.
Ou profitez des promotions croisées (avion, hôtels, voiture) de votre agent de voyage. Ce dernier a souvent accès à des tarifs qu’on ne trouve même pas sur le web.
Vous cherchez un modèle précis de voiture? Vous paierez le gros prix. Contentez-vous d’une catégorie et, surtout, laissez tomber les véhicules mal adaptés à vos besoins. Chaque fois que je vais au Colorado, on me vend les 4 X 4 à cause des petites routes enneigées en altitude. Foutaise!
Pas à l’aéroport
Privilégiez un locateur situé près de votre hôtel. Vous épargnerez ainsi la surtaxe (autour de 10 %) imposée par les aéroports. La plupart des aérogares ou des hôtels de bannières sont desservis par des navettes rapides, peu coûteuses, ou par le métro.
Surveillez les spéciaux d’essence prépayée offerts par les locateurs. Hors du Canada ou des États-Unis, demandez un permis de conduire international délivré par CAA-Québec pour 27 $ (bit.ly/1O2P3mT).
Enfin, vérifiez l’assurance (surtout pour la responsabilité civile) de votre carte de crédit, qui comporte des limites, notamment pour la durée du voyage et les couvertures.
Vérifiez l’assurance de votre employeur ou achetez-la chez votre agent de voyage: aussi bien profiter d’une couverture adéquate en matière de maladie, d’accident, de frais médicaux et d’annulation...
Informez-vous aussi sur « l’avenant 27 » auprès de votre assureur automobile, qui couvrira certains dommages matériels.
À savoir
- Vous n’avez pas d’automobile, donc d’assurance personnelle, et vous louez en Californie? Prenez l’assurance du locateur (surtout la responsabilité civile) et ne vous limitez pas à celle de la carte de crédit: la réglementation californienne est tatillonne.
- Vous allez en Alaska? Les lois y rendent obligatoire l’assurance offerte par le locateur.
- Vous traversez la Georgie américaine? Respectez les limites de vitesse. Un policier tatillon pourrait vous faire des misères à cause du permis de conduire québécois uniquement rédigé en français. Certains rétorquent que c’est une légende urbaine: j’ai vérifié avec les autorités et les policiers georgiens ne ciblent pas les Québécois. Mais pourquoi prendre des risques?
- Vous louez en France, mais vous allez en Italie? Oubliez la voiture de luxe.
- Vous devez prendre un traversier en Grèce, mais vous passez par les anciens pays socialistes? Inscrivez-le directement sur le contrat chez le locateur, sinon, vous risquez d’être bloqué aux douanes de ces pays ou de ne pas embarquer sur le bateau!
- Vous allez en Thaïlande ou à Cuba? Oubliez la location de voiture ou embauchez un chauffeur. Corruption, fouillis sur les routes et difficultés juridiques transformeront un accident en cauchemar.
- Ne roulez pas la nuit dans les pays pauvres (notamment en Amérique latine): les routes ne sont pas éclairées.
- Vous roulez dans votre voiture personnelle jusqu’en Floride ou en Californie? Pour étirer sa durée de vie et faciliter votre périple en cas de bris, louez un véhicule.
- Vous roulez jusqu’au Mexique ou en forêt? Certains locateurs passeront leur tour, imposeront des restrictions ou hausseront leurs tarifs et l’assurance.
- À l’étranger, prenez des photos de la voiture juste avant de quitter les terrains du locateur, pour confirmer son état.