Belle pelouse, bon service

pelousePublié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 8 avril 2015

On peut lire l'article ici.

Il y a encore un peu de neige sur votre gazon, mais on vous propose déjà un contrat d’entretien?

Première règle d’or: magasinez. Ce n’est pas parce qu’on vous sollicite, par téléphone ou autrement, que vous aurez le meilleur prix en ville. Deuxième règle: privilégiez les entreprises membres de l’Association des services en horticulture ornementale du Québec (pour le répertoire:http://www.fihoq.qc.ca/entreprises-membres), qui encourage les meilleures pratiques de l’industrie. L’organisme offre des guides pour une pelouse durable: http://bit.ly/1a6vU6H.

Avant tout, sachez qu’aucune entreprise ne peut renouveler votre contrat de l’an dernier ou faire un premier traitement sans votre consentement (vous pouvez refuser de payer cette facture).

Pour choisir une firme, demandez à vos voisins s’ils sont satisfaits et informez-vous des prix auprès d’au moins trois fournisseurs. L’évaluation gratuite va de soi. Pour un terrain d’environ 2500 pieds carrés, on parle de 250$ à 350$ pour quatre visites de fertilisation et deux ou trois contrôles de mauvaises herbes. Si vous voulez davantage de service, ajoutez 100$ par contrôle de mauvaises herbes ou pour une aération de sol, et 60$ par fertilisation.

À ne pas oublier

Si vous êtes pris avec une infestation de vers blancs, vous avez le choix entre deux formules, sans garantie de succès immédiat: le traitement au Merit (seul produit permis au Québec) ou par nématodes (vers microscopiques prédateurs des vers blancs). Il n’est pas garanti et il faut souvent le renouveler à plusieurs reprises.

Quant au contrôle des mauvaises herbes, sachez que ça prend plusieurs semaines pour obtenir un gazon acceptable et, souvent, presque un été complet pour exhiber fièrement un vert de golf devant votre demeure.

Si votre fournisseur doit épandre des pesticides sur votre terrain, il doit avoir un permis et ses techniciens doivent être certifiés par le ministère de l’Environnement du Québec.

Certains fournisseurs accorderont un rabais pour paiement à l’avance. Gardez-vous une petite gêne: privilégiez plusieurs versements... à moins que la firme dispose d’un compte en fidéicommis. Si elle fait faillite avant la fin de l’été, vous n’aurez pas tout perdu.

Si ses représentants vous ont contacté (téléphone, web) et que vous dites oui, c’est considéré comme une vente itinérante. Même s’ils vous font signer le contrat dans votre cuisine par la suite, vous avez dix jours pour l’annuler. Si vous donnez votre accord au téléphone ou par internet, la firme a 15 jours pour vous envoyer un contrat sur papier: il doit refléter ce que vous avez accepté et vous disposez d’un droit de rétrofacturation si vous avez payé par carte de crédit.

Le site internet de l’Office de protection du consommateur (OPC) s’intéresse aux contrats de pelouses: http://bit.ly/1ydTrhW. Ce qui m’amène à la troisième règle d’or: peu importe la situation, exigez toujours un contrat écrit, qui comprend vos coordonnées complètes et celles du fournisseur, le numéro de permis, les travaux à effectuer et leur fréquence, le prix, la durée du contrat et le mode de paiement.

 


Nos conseils

  • Ne vous fiez jamais à une firme qui ne vous donne qu’un numéro de téléphone.
  • Un représentant va mesurer votre terrain avant de vous faire une proposition; sinon, ce n’est pas sérieux.
  • Vérifiez si la firme a un permis et si elle a des plaintes et des condamnations auprès de l’OPC: www.opc.gouv.qc.ca/consommateur.
Précédent
Précédent

Investir selon vos convictions et vos moyens, c'est possible

Suivant
Suivant

La banlieue, moins chère qu’en ville?