Des excursions en famille

velo urbain ile ste-helenePublié dans Vélo Urbain, juillet 2013, page 34

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PARC JEAN-DRAPEAU

Photo: Stéphane Desjardins

S’il y a un parc vers lequel j’ai souvent roulé avec mon fils, c’est bien le parc Jean-Drapeau. D’abord, parce qu’il représente toute une randonnée à partir de Montréal, puisqu’il faut pédaler sur la piste cyclable qui passe devant Habitat 67 et que Habitat 67, pour un garçon de huit ans, c’est un jeu de Lego géant. Ensuite, quand on est fatigués, on peut revenir par la station de métro Jean-Drapeau de l’île Sainte-Hélène (les vélos y sont bienvenus). Mais, surtout, on peut s’éclater dans les jeux d’eau et fontaines hi-tech à proximité de la fameuse station. Les jets d’eau jaillissent de terre sans crier gare, jamais au bon moment. Même les grands enfants apprécient.

À quelques pas de là, sous le stabile géant de Calder, tous les dimanches, on peut se faire aller le popotin en famille au Piknic Électronik. Il y a aussi les coins secrets à découvrir en vélo, comme la Poudrière, la tour de Lévis – après un bon effort, elle offre une vue spectaculaire sur la ville –, la Ronde, le pont Jacques-Cartier, les petits sentiers boisés de l’île Notre-Dame près du Casino. Et ça peut se terminer par une saucette au complexe aquatique ou, mieux, à la plage de l’île Notre-Dame.

On peut aussi, sur cette île, louer un pédalo, un kayak ou un canoë. Tout ça à proximité du centre-ville.

ACCÈS

On peut accéder au parc Jean-Drapeau par le métro (ligne jaune, station Jean-Drapeau de l’île Sainte-Hélène) ou, pendant l’été, en empruntant la navette fluviale qui part du quai Jacques- Cartier, dans le Vieux-Port de Montréal ou de la marina de Longueuil.

CAP-SAINT-JACQUES

La péninsule du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, au nord-ouest de l’île, compte 8 km de pistes cyclables et plusieurs kilomètres de routes tranquilles en plein champ, entre les érables argentés ou le long de la rivière des Prairies et du lac des Deux Montagnes. On y pédale à son rythme pour découvrir des maisons ancestrales, dont le château Gohier et la maison Brunet, des points de vue sublimes (le soleil couchant sur le lac, ça se raconte même à Noël), sans oublier la petite plage, où on peut aussi louer canoë et kayak.

Mais en famille, on fera le détour pour se rendre à la ferme écologique. On peut y nourrir les animaux, visiter les serres, les jardins et acheter des produits biologiques cultivés sur place. On peut y manger aussi. Difficile de résister aux crêpes et à la tarte au sirop d’érable... 

On se rend au Cap-Saint-Jacques par la piste cyclable du boulevard Gouin ou celle du chemin de l’Anse-à-l’Orme.

ACCÈS

Sur semaine, on peut accéder à la péninsule du Cap Saint-Jacques en prenant le train de banlieue vers Deux-Montagnes jusqu’à la gare Roxboro-Pierrefonds. Cela raccourcit le parcours à vélo sur le boulevard Gouin (direction ouest) à une douzaine de kilomètres.

PARC ANGRIGNON

Le métro s’y arrête, ce qui est pratique après une longue journée à jouer au frisbee dans ce vaste espace. Le parc compte des kilomètres de sentiers et de voies cyclables, qui longent parfois des bassins aménagés avec goût et des boisés mystérieux.

Le barbecue familial est une tradition qui renforce le caractère convivial de ce parc possédant sa propre ferme, malheureusement fermée «temporairement » depuis cinq ans. Le parc a aussi son fort qui offre un parcours de 17 épreuves intérieures.

ACCÈS

Le parc Angrignon est directement accessible par métro. C’est le terminus ouest de la ligne verte.

PARC-NATURE DE L’ÎLE-DE-LA-VISITATION

L’endroit fait partie de l’histoire religieuse de Montréal, puisque c’est ici que le missionnaire Nicolas Viel se noya dans les rapides de la rivière des Prairies en 1625. Il était accompagné d’un jeune Français surnommé Ahouetsic par les Hurons, d’où le nom du quartier Ahuntsic. Aujourd’hui, le parc, relié aux axes cyclables nord-sud et du boulevard Gouin, permet de découvrir les vestiges de l’ancien moulin et de la scierie du Sault-au-Récollet, érigé en 1726 par les sulpiciens. On peut y faire une agréable pause bouffe à une terrasse donnant sur les canaux de décharge de l’ancien moulin.

Au bout de la pointe de terre ombragée par des arbres centenaires, on trouve un barrage hydroélectrique. À ses pieds, les fameux rapides, spectaculaires, où on peut pêcher. C’est aussi une des plus riches concentrations d’oiseaux aux abords de Montréal. Et à l’automne, la Société d’Astronomie de Montréal invite à s’y rapprocher des étoiles.

ACCÈS

Le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation est à moins de 2 km à l’est de la station de métro Henri-Bourassa (ligne orange). Le parc Angrignon est directement accessible par métro. C’est le terminus ouest de la ligne verte.

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